La Nouvelle Revue d'Histoire : "L'histoire à l'endroit". Fondée en 2002 par Dominique Venner et dirigée par Philippe Conrad.

Ce roman est solide, documenté, agréablement écrit et met en scène une héroïne attachante et sensible dont la destinée fournit un excellent prétexte à faire revivre dans le détail et avec talent un Second Empire en train, au rythme d’un cancan d’Offenbach, d’entraîner la France à l’abîme.

Un dernier tour de valse. Roman historique d'Inès de Kertanguy

Un dernier tour de valse. Roman historique d’Inès de Kertanguy

Source : La Nouvelle Revue d’Histoire n°85, juillet-août 2016. Pour retrouver ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique en cliquant ici.

Fille d’un homme d’affaires enrichi grâce aux campagnes napoléoniennes et doté d’une particule de circonstance, la ravissante Sophie-Anne de Prêle, dite Sophianne, ne peut deviner, lorsqu’au seuil de l’adolescence, elle se lie d’amitié avec les demoiselles de Montijo, l’importance déterminante de cette rencontre sur son avenir.

Inès de Kertanguy, Un dernier tour de valse

Inès de Kertanguy, Un dernier tour de valse

Devenue, non sans traverses, l’épouse du comte de Lancelle, bonapartiste convaincu et soutien du prince Napoléon dans ses tentatives pour s’emparer du pouvoir, la jeune femme se retrouve propulsée au cœur de la nouvelle cour impériale et confidente de l’impératrice, témoin de toutes les intrigues politiques ou sentimentales du temps.

Tandis que Paris devient la « ville lumière » dont Haussmann éventre les entrailles médiévales, que les bals se succèdent aux Tuileries et « les séries » à Compiègne, que Mérimée, Dumas et les Goncourt font les beaux jours du salon de la princesse Mathilde, Mme de Lancelle aime, souffre, connaît les affres de la jalousie, les angoisses de la trahison amoureuse, les chagrins d’une mère douloureusement frappée dans ses enfants sans rien perdre de l’acuité de son regard sur le monde et les événements. Inès de Kertanguy inaugure une nouvelle collection de romans historiques.

Celui-ci est solide, documenté, agréablement écrit et met en scène une héroïne attachante et sensible dont la destinée fournit un excellent prétexte à faire revivre dans le détail et avec talent un Second Empire en train, au rythme d’un cancan d’Offenbach, d’entraîner la France à l’abîme.

Anne Bernet

À propos de

Inès de Kertanguy, Un dernier tour de valse, Tallandier, 416 p., 21,50 €

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